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5 avril 2015 7 05 /04 /avril /2015 09:16

GONDECOURT (59) :

Une habitante de Gondecourt et sa fille dénoncent un acharnement de la part des associations de protection des animaux. Avec neuf chiens et une vingtaine de rongeurs à domicile, elles craignent une saisie voire une euthanasie. La LPA et la SPA démentent, mais soulignent des conditions sanitaires à la limite de la légalité.

Tout part d’un signalement de la part d’un voisin d’Isabelle. Sa fille Ludivine raconte : « La LPA a débarqué chez nous une première fois sans nous prévenir en indiquant qu’ils avaient reçu une plainte pour maltraitance envers animaux. Ma mère ne voulait pas les laisser rentrer, ils ont menacé d’appeler la gendarmerie ».

Ce à quoi la LPA répond : « Quand on se déplace, c’est au bon vouloir des gens de nous laisser rentrer ou pas. Si on constate une maltraitance, on peut avoir un recours judiciaire, mais là, on en n’est pas là ».

S’en suit une deuxième visite lors de laquelle le directeur de la LPA de Roubaix, Grégory Malfait, s’est déplacé. « Ils veulent tout simplement prendre les chiens et les euthanasier ! » Faux, répond Grégory Malfait, « Nous nous sommes déplacés pour les rongeurs qui sont gardés dans des conditions très limite, mais on a remarqué que les chiens étaient en plus ou moins bonne santé, bien nourris même s’ils ont énormément de puces. » La LPA indique donner un laps de temps à Isabelle pour améliorer la propreté et les conditions sanitaires : « Par exemple on ne met pas un chinchilla dans une cage de hamster et surtout il faut la nettoyer... », indique Grégory Malfait.

Le 23 mars, Ludivine indique que sa mère a reçu une troisième visite mais cette fois-ci de la SPA.


DEJA 16 ANIMAUX DONNES

Depuis, Ludivine s’est séparé de 11 lapins et de 5 chinchillas qu’elle a livrés à une association dans l’Oise et s’est procurée une attestation du vétérinaire qui indique que les chiens sont soignés régulièrement.

Toujours selon Ludivine et sa mère, la SPA s’est déplacée une deuxième fois pour constater les efforts effectués : « Mais apparemment ça ne leur suffit pas » lance Ludivine. Lundi soir, elle a reçu sur son portable un message de l’enquêteur de la SPA qui la menace clairement de porter plainte pour embarquer tous les animaux.

Le vice-président de la SPA Tourcoing, Mickaël Varlet, rassure et indique qu’ils vont rarement jusqu’à porter plainte car « la procédure est trop longue ça peut parfois prendre deux ans. On essaye d’avoir une main de fer dans un gant de velours pour faire en sorte que les gens nous abandonnent leurs animaux. Mais légalement, on n’a pas beaucoup de pouvoirs ».

Ludivine et Isabelle ne l’entendent pas cette oreille : « On a fait des efforts et on s’est séparés de beaucoup d’animaux, maintenant j’aimerais qu’ils nous laissent tranquilles », conclut la fille, avant d’ajouter que sa maman ne supporterait pas d’être séparée de ses chiens. « On ne leur donnera aucun animal ou il faudra qu’ils nous passent sur le corps. »

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Ce que dit la loi sur la maltraitance d’animaux

Depuis le mois de janvier, les animaux sont officiellement reconnus par le Parlement comme étant des « êtres sensibles » et ne sont plus simplement considérés pour leur valeur marchande et patrimoniale.
D’après le site du ministère de l’Agriculture, sont appelés « mauvais traitements envers les animaux » tant les violences physiques (coups, blessures) que les situations de privation (nourriture, eau) ou de négligence (absence d’entretien ou de soins) préjudiciable à l’animal. Le code pénal distingue quatre niveaux : Les mauvais traitements, les atteintes involontaires envers la vie des animaux, les atteintes volontaires et enfin les actes de cruauté et l’abandon. La dernière catégorie constitue un délit et est passible de deux ans d’emprisonnement et de 30 000 euros d’amende.
Sur le terrain, l’organisme habilité pour intervenir est la DDPP (Direction Départementale en charge de la Protection des Populations) qui comprend les anciens services vétérinaires, mais aussi la police et la gendarmerie qui peuvent être saisis directement d’une plainte.


La législation

-Un particulier peut détenir chez lui jusqu’à neuf chiens maximum selon la loi.
-Aucune autorisation n’est nécessaire pour posséder un nouvel animal de compagnie (NAC) reconnu comme étant d’espèce domestique. C’est le cas des lapins, des furets et des chinchillas.
- Une autorisation est cependant indispensable pour les NAC dits non domestiques (certaines espèces de tortues, d’oiseaux ou de carnivores). La détention non déclarée est punie d’un an d’emprisonnement et de 15 000 euros d’amende.

Source (03.04.2015) La Voix du Nord

Isabelle et sa fille Ludivine refusent de livrer leurs animaux aux associations de défense des animaux. (Photo La Voix du Nord)

Isabelle et sa fille Ludivine refusent de livrer leurs animaux aux associations de défense des animaux. (Photo La Voix du Nord)

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5 mars 2015 4 05 /03 /mars /2015 17:02

HIRSON (02) :

Les abandons de chiens se multiplient près du refuge du Vivier de la SPA, à Hirson, dont font partie les communes de l’Avesnois. La vice-présidente, Corinne Flament, précise que l’association fera tout pour que les plaintes aboutissent alors que le refuge est au bord de « l’explosion »… plus assez de places !

« Ça ne peut plus durer comme cela. En six mois de temps, on a retrouvé quatre chiens attachés, 14 autres abandonnés et tous ceux qu’on n’a pas vus, dans la forêt de Saint-Michel, à proximité du refuge du Vivier d’Hirson dont dépendent les communes de l’Avesnois et de la Thiérache » : la vice-présidente de la SPA, Corinne Flament, est bien décidée à faire passer l’association à l’offensive.

« Vous vous rendez compte, il y a des gens qui sont capables de faire des dizaines de kilomètres pour abandonner leur chien près du refuge en ne leur laissant aucune chance, ajoute-t-elle. Ils s’en séparent dans la nature parce qu’ils ne veulent pas payer les 50 € de frais d’abandon que nous demandons alors que quand la situation du propriétaire est difficile, on n’exige pas cet argent ».


DES PROPRIETAIRES RETROUVES

Mais sur les derniers abandons, la SPA a retrouvé deux propriétaires des chiens : un habitant de Saint-Michel (qui déménageait et ne voulait pas emporter son animal) et un Avesnois (qui s’en est séparé parce qu’il ne s’entendait pas avec son enfant). Le tout avant la découverte de quatorze chiots ce week-end.

« Dans les deux cas, nous avons déposé une plainte et ce sera désormais systématiquement le cas, précise la vice-présidente de la SPA. Nous sommes aussi sur la trace de celui qui a abandonné les 14 chiens : il s’agit sûrement d’un éleveur clandestin de batterie faisant du trafic et qui était sur le point d’être repéré. Que la plainte soit nominative ou contre X, on ira jusqu’au bout, en épuisant tous les recours, pour faire condamner les auteurs des faits ».


3 CHIENS PAR JOUR

Des auteurs qui peuvent être poursuivis pour abandon d’animal de compagnie, un délit sévèrement puni par de l’emprisonnement et une forte amende. « La SPA en a assez de payer pour l’irresponsabilité de certains, observe encore sa vice-présente, d’autant plus que le refuge est saturé. Nous avons 150 chiens – nous en récoltons parfois jusqu’à trois par jour ! –, à plusieurs dans les boxes tellement il n’y a plus de place. Il faut les nourrir, les soigner… c’est déjà un budget énorme. Alors s’il faut en plus accueillir tous ces abandons, on ne va plus tenir très longtemps ».

Source (05.03.2015) La Voix du Nord

Illustration

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3 mars 2015 2 03 /03 /mars /2015 10:52

VIEILLES-MAISONS-SUR-JOUDRY (45) :

Une cinquantaine de chiens avaient été retrouvés, fin 2013, sans soins depuis des mois. Certains souffraient de tumeurs ou d’insuffisance cardiaque.

Depuis des années, un homme de 65 ans élevait à Vieilles-Maisons-sur-Joudry, dans le Montargois, une cinquantaine de chiens dans des conditions abjectes. Il a été condamné, mercredi, par le tribunal correctionnel de Montargis, à 6 mois de prison avec sursis et plus de 7.000 euros d’amende.

Les gendarmes l’ont consigné le 17 novembre 2013 sur leur procès-verbal : ils n’avaient jamais vu ça ! « La propriété n’est pas entretenue et semble à l’abandon. L’herbe est haute et des détritus en tout genre s’étalent de partout. Dans la maison où règne une forte odeur de renfermé et d’excréments, le sol est recouvert de déjections canines ».

Dans le chenil, le spectacle n’était pas plus engageant : les chiens se tenaient sur des palettes de bois et les portes d’accès aux petites cours extérieures ne s’ouvraient plus.

Comme l’attesteront, par la suite, les examens médicaux pratiqués par des vétérinaires, les animaux étaient en état de dénutrition et de déshydratation. Atteints de diarrhées, ils étaient souillés et couverts de tiques.


LE PREVENU SORT DE TRIBUNAL, APRES L'EXPULSION DE SA FEMME ET SON FILS

Plus grave encore : sans soins depuis des mois, certains souffraient de tumeurs ou d’insuffisance cardiaque et d’autres étaient atteints de cécité. Des chiens, d’ailleurs, sont morts peu après leur transfert au refuge de Nargis.

« Y’a rien de vrai là-dedans. Tout ça, ce n’est qu’un tissu de mensonges ! », s’est exclamé, à la barre, le prévenu, qui, pour bien montrer combien la propreté lui tient à cœur, avait pris soin de revêtir un pull-over blanc.


Le président s’apprêtait à poser sa première question quand la femme et le fils du propriétaire de l’élevage, présents dans la salle d’audience, se sont soudain levés pour prendre à partie le tribunal. Alors que tous deux étaient expulsés, le propriétaire a crié à son tour à l’injustice et déclaré que, puisqu’ils sortaient, il sortait aussi.

Après la reprise du procès, sans le prévenu donc, la substitut Julia Saléry s’est élevée contre cette « mascarade » et a jugé inquiétant que « le prévenu essaie de fuir ses responsabilités et soit dans l’incapacité de se remettre en question ».


250.000 € DE DOMMAGES DEMANDES

De manière à arracher une sanction plus faible, Me Anne Rousseau, pour la défense, a préféré parler de défaut de soins plutôt que de mauvais traitements et défendu que son client était un « homme consciencieux dont l’élevage a eu son heure de gloire et remporté plusieurs récompenses ». Puis, elle s’est élevée contre les prétentions des parties civiles (la Fondation 30 millions d’amis et le refuge de Nargis, la Société nationale pour la défense des animaux et l’association Stéphane Lamart) qui avaient demandé, au total, près de 250.000 € de dommages- intérêts.

Dans son jugement, le tribunal a interdit au prévenu d’avoir une activité en lien avec la vente et l’élevage d’animaux. Il a, par ailleurs, rejeté l’essentiel des demandes des parties civiles en raison de la prise en charge, par le ministère de la Justice, des dépenses afférentes à l’accueil des animaux maltraités.
M.R


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INFO PLUS


Depuis 30 ans. Le chenil n’avait cessé, depuis son ouverture en 1983, d’être l’objet de nombreux rappels à l’ordre et de mises en demeure pour des installations hors normes et le non-respect de la capacité d’accueil.

Source (27.02.2015) larep

PRISON AVEC SURSIS POUR AVOIR MALTRAITE DES CHIENS

L'AFFAIRE (decembre 2013) :

UNE CINQUANTAINE DE CHIENS SAISIS DANS UN ELEVAGE PRES DE LORRIS.

Les animaux, qui se trouvaient dans deux maisons différentes, mais étaient la propriété du même éleveur, vivaient dans des « conditions abjectes », selon les gendarmes.

Des chiens laissés sans eau, couverts d’excréments et de puces. C’est ce qu’ont découvert les gendarmes de Lorris, le 17 novembre dernier en poussant la porte de l’élevage « Les Teckels de la Petite Ménaudière », à Vieillesvieilles-Maison-sur-Joudry. Les 17 teckels qui vivaient là ont été immédiatement placés au refuge de Nargis.



Confiés au refuge
de Narg
is


L’un d’eux n’a pas survécu aux mauvais traitements dont il a fait l’objet. « Il est décédé pendant le transport », regrette Jean-Pierre Grzelczak, président du refuge qui décrit des animaux « complètement deshydratés ». « On aurait dit des bouts de bois sec. Quant à la saleté, je ne vous raconte même pas. »

Mais les gendarmes n’étaient pas au bout de leurs surprises. Deux jours plus tard, ils ont découvert au domicile de l’éleveur – un homme de 63 ans vivant à Nibelle – 41 autres chiens. Parmi eux des teckels, des caniches et des yorks. Emmenés par la fourrière de Chilleurs-aux-Bois, les chiens ont été confiés à la Fondation 30 millions d’amis.

Entendu par les gendarmes, l’éleveur conteste tout mauvais traitement sur ses animaux. Les investigations se poursuivent.

Quant aux teckels, ils ont repris du poil de la bête mais « on ne peut pas les faire adopter tant qu’ils sont placés sous scellés par la justice. »

Source(14.12.2013) Larep

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1 mars 2015 7 01 /03 /mars /2015 16:59

SAINT MICHEL (02):

Il n’y a pas de mot pour décrire la découverte de quatorze petits chiens abandonnés dans la forêt de Saint-Michel, samedi.

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« Ce sont des chiots et des chiens adultes de races yorkshire et pincher, sûrement issus d’un élevage, car ils sont peureux et dégagent une odeur très forte. Ils sont âgés de 3 mois à 8 ans environ. Ces pauvres animaux ont été jetés comme de vulgaires mouchoirs en papier », s’insurge Christine Rattez, enquêtrice et secrétaire bénévole de la SPA Grande Thiérache d’Hirson.


C’est de nouveau le garde-chasse qui passait dans un chemin de bûcheronnage qui a trouvé les bêtes. « Il y en avait partout, sur la route aussi, ils auraient pu se faire écraser. C’est la première fois que je vois ce genre de chose. Dans quel monde on vit… », explique ce professionnel qui avait trouvé le husky attaché à un arbre il y a quelques semaines.


Après une visite de santé chez le vétérinaire, ces chiens seront vermifugés, pucés, vaccinés et proposés à l’adoption. Une plainte sera bien sûr déposée contre X en attendant d’avoir éventuellement des témoignages permettant aux enquêteurs de remonter jusqu’aux individus qui ont commis cet acte ignoble.


Pour les personnes désirant adopter, contactez : Tél. 03 23 98 64 26 et 03 27 60 22 63.

Deux vidéos sont visibles sur le mur Facebook de la SPA Grande Thiérache d’Hirson.

Abandon dans la forêt de Saint Michel non loin du refuge .

L'arrivée des pauvres loulous au refuge

Source (28.02.2015) La voix du nord

14 CHIENS ABANDONNES DANS LA FORET DE SAINT-MICHEL
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12 février 2015 4 12 /02 /février /2015 17:32

LE NOUVION-EN-THIERACHE (02) :

Ce sont des voisins, inquiets et incommodés par les miaulements répétés dans un appartement en location du bourg, qui ont donné l’alerte mardi. La locataire absente et injoignable, c’est le premier adjoint au maire qui a autorisé l’ouverture forcée de la porte d’entrée, ce mercredi après-midi. 79 chats et au moins 2 lapins, ceux-ci en cage, y étaient abandonnés depuis plusieurs jours à leur sort, sans moyen de subsistance. Les gendarmes du Nouvion ont mené l’intervention.


DES ANIMAUX AFFAMES ET ASSOIFFES


L’antenne locale de la SPA s’est rendue sur place rapidement de son côté, pour nourrir les animaux affamés et assoiffés.

Selon la gendarmerie et la municipalité, aucun animal n’aurait été retrouvé mort. « Les voisins pensaient qu’il y avait 13-14 chats », raconte le premier adjoint au maire, Michel Loiseau.

« C’était la stupéfaction, il y avait une odeur abominable. Je n’ai même pas pu rentrer. » Ce matin, avec l’aide de la SPA, les services vétérinaires de la gendarmerie vont les prendre en charge et les placer dans différents refuges du département.

La locataire de l’appartement reste injoignable. Elle avait signé le bail il y a seulement quelques semaines mais n’y avait vraisemblablement jamais emménagé. Le logement a été retrouvé vide de meubles et d’effets personnels. Les enquêteurs de la communauté de brigades de La Capelle et du Nouvion tentent de la localiser. On ne sait pas pour le moment s’il s’agit d’un élevage.

Source (12.02.2015) Lunion

Les félins n’avaient pas été nourris depuis plusieurs jours.

Les félins n’avaient pas été nourris depuis plusieurs jours.

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10 février 2015 2 10 /02 /février /2015 17:22

RIBAGNAC (24) :

Une femme de 65 ans élevait des chats et des chiens dans des conditions déplorables dans le sud de la Dordogne. Elle aurait également dissimulé plusieurs de ses animaux à Villeneuve-sur-Lot.

Une femme de 65 ans est en garde à vue depuis ce mardi matin. Propriétaire d'un élevage de chiens et de chats à Ribagnac, au sud de la Dordogne, elle est soupçonnée d'avoir élevé, vendu et détenu des animaux au mépris d'une interdiction de le faire, et ce, dans des conditions qui ne respectaient pas les besoins physiologiques des animaux.

Sur place, les enquêteurs et les services vétérinaires ont découvert, mardi matin, une trentaine d'animaux : des chiens et des chats, malades, présentant des lésions et souffrant visiblement d'un important défaut d'entretien.


UN PREMIER CONTROLE EN 2013

Cette femme, qui exerce cette activité depuis une dizaine d'années, était dans le viseur des autorités depuis 2012. En octobre 2013, à la suite d'un contrôle, elle avait été mise en demeure de régulariser les conditions de détention de ses animaux. Ce qu'elle n'a finalement pas fait.


ELLE VENDAIT SES ANIMAUX ENTRE 700 et 900 € POUR UN ANIMAL

Une première saisie de ses chiens et de chats a été effectuée en juin dernier. La femme en aurait alors caché certains pour poursuivre son activité de reproduction. Elle vendait ses animaux, tous de races, entre 700 et 900 euros pièce.

Elle avait dissimulé une partie de son activité dans sa maison, dans des conditions totalement insalubres. Elle est également soupçonnée d'exercice illégal de la médecine vétérinaire et d'avoir procédé à un trafic de puces d'identification.

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DES ANIMAUX CACHES A VILLENEUVE-SUR-LOT


Dans le même temps, une intervention avait lieu dans un élevage de Villeneuve-sur-Lot, en Lot-et-Garonne, qui aurait accueilli, pour les dissimuler, des animaux appartenant à la Périgordine.

En toute fin de matinée, la sexagénaire a rejoint les locaux de la gendarmerie de Sigoulès, après avoir assisté à la perquisition de son domicile par les militaires.

Le parquet de Bergerac doit décider des suites données à cette affaire. Frédérique Dubost, procureur de la République, n'exclut pas de saisir un juge d'instruction.

Source ((10.02.2015) SudOuest

Lors de l'enlèvement des animaux dans l'élevage de Ribagnac (24), ce mardi. (© PHOTO Antoine Tinel .)

Lors de l'enlèvement des animaux dans l'élevage de Ribagnac (24), ce mardi. (© PHOTO Antoine Tinel .)

© PHOTO Antoine Tinel

© PHOTO Antoine Tinel

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24 janvier 2015 6 24 /01 /janvier /2015 09:41

ORLEANS :

La petite chienne est décédée mercredi matin, après une altercation entre sa propriétaire et son beau-fils. L’affaire est maintenant entre les mains de la police.


Raymonde, 62 ans, ne se remet pas de la disparition de son chien. Voilà plus de 24 heures qu’elle pleure la mort de Betty, 12 ans, un spitz nain qui lui tenait compagnie depuis le décès de son mari.

« Je n’arrive pas à comprendre que l’on puisse faire cela à un chien », sanglote-t-elle. Mercredi en fin de matinée, alors qu’elle promenait son chien au pied de son immeuble, avenue Münster, à Orléans, elle croise la route d’un jeune homme âgé d’une vingtaine d’années. Celui-ci n’est pas un inconnu : c’est le fils de son nouveau compagnon. Un jeune homme avec qui elle entretient des relations houleuses. « Il n’accepte pas notre relation », explique Raymonde.


ÉPAULÉE PAR LA SPA


Une nouvelle fois, le ton monte entre les deux. « Il m’a attrapée au niveau du col et il m’a dit : “C’est toi ou le chien : qu’est-ce que tu choisis??” » Raymonde ne répond pas. Selon elle, le jeune homme aurait alors asséné un violent coup de pied à un animal qui ne pèse pas plus de cinq kilos. La chienne est projetée en l’air. « Elle crachait du sang quand je l’ai ramassée. » Un vétérinaire constatera son décès dans l’après-midi, sans pouvoir établir précisément les causes de la mort.

Mercredi, en fin de journée, Raymonde a déposé plainte au commissariat d’Orléans pour « destruction d’un animal domestique » (1) et « menace de mort ».

Selon la fille de Raymonde, l’agresseur se serait vanté de son forfait, en public, laissant entendre qu’il aurait pu faire subir le même sort à sa mère.

Le jeune homme aurait déjà été condamné par la justice, à plusieurs reprises, pour des faits de violence, d’après son propre père. Son dernier séjour en prison se serait achevé il y a trois mois.

Si la « destruction » d’un animal (2) est punie d’une simple peine d’amende, les menaces de mort peuvent valoir jusqu’à six mois de prison à leur auteur.

Contactée par Raymonde, la SPA a accepté de l’accompagner dans ses démarches judiciaires.

Alexandre Charrier

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(1) Les animaux domestiques sont soumis au régime juridique des « biens corporels ».

(2) S’il s’agit d’ « actes de cruauté », le code pénal prévoit une peine de prison de deux ans maximum.

Source (23.01.2015) Larep

LE CHIEN D'UNE RETRAITEE TUE D'UN COUP DE PIED
Betty, âgée de 12 ans, était un spitz nain.?Elle est morte quelques minutes après avoir reçu un coup de pied, selon sa propriétaire.
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17 décembre 2014 3 17 /12 /décembre /2014 17:08

ABBEVILLE (80) :

Depuis lundi soir, une femme est en garde à vue au commissariat d'Abbeville (80) pour escroquerie et exercice illégal de la médecine vétérinaire en rapport avec un élevage de chiens et de chats. Sur place, une quarantaine d'animaux vivant dans des conditions déplorables a été saisie.

La descente effectuée ce mardi matin sur les lieux de l'élevage a révélé des conditions de vie déplorables pour les animaux. Au total, 16 chiens adultes, 19 chiots et 6 chats ont été saisis par la police et pris en charge par la fondation Assistance aux Animaux.
Sur place il y avait également des cochons, des moutons ainsi que des animaux de basse-cour.

Toutes les bêtes sont issues de races prestigieuses et à forte valeur marchande: Malinois, Bouledogue français, Tervueren, Staffies et Fox terriers pour les chiens, Main Coon, Sacré de Birmanie et Short Hair pour les chats.


Certaines femelles saisies sont gestantes tandis que nombre des chiens semblent avoir développé des maladies de peau: "une petite bouledogue a même un oeil en moins, selon Anne-Claire Chauvancy de la fondation Assistance aux Animaux. Reste à savoir si c'est à cause de ses conditions de vie ici"


"Chez les chats, l'odeur était irrespirable, poursuit Anne-Claire Chauvancy Ca sentait l'urine, l'amoniac...Ils étaient séparés par race et par de grosses grilles, le tout la grande pièce d'une maison qui ressemble plus à un grand débarras: il y a de vieux matelas, de la ferraille....Les chiens, eux, étaient soit dans une grande salle soit dans des box de fortune..."

Pendant l'interrogatoire de la propriétaire, les enquêteurs ont découvert qu'il y avait un 2ème site où pourraient également se trouver d'autres animaux. Dix chiens seraient dans une ancienne porcherie.


La fondation Assistance aux Animaux a l'intention de porter plainte pour mauvais traitements.

Le temps de l'instruction, les animaux seront pris en charge par la fondation Assistance aux animaux, avant de leur trouver des familles d'accueil.

Source (17.12.2014) France 3

35 CHIENS ET 6 CHATS SAISIS DANS UN ELEVAGE
© France 3 Picardie / @pgcreignou
Abbeville : saisie d'un élevage illégal d'animaux
Avec : Lionel Duret 30 millions d’amis; Photos "Fondation Assistance aux animaux"; Anne-Claire Chauvancy Fondation Assistance aux animaux; Arnold Lhomme 30 millions d’amis; un reportage de Pierre-Guillaume Creignou, Bernard Godard et Nathalie Perrin
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11 décembre 2014 4 11 /12 /décembre /2014 16:38

BETHUNE (62) :

L’association Stéphane Lamart "pour la défense des droits des animaux" a décidé de porté plainte contre la propriétaire d’un élevage d’animaux à Outron, près de Béthune. Les pompiers, appelés fin octobre pour un malaise du mari de la propriétaire, avaient découvert trois tourterelles, un chat et 21 chiens dans un état dramatique.

Les pompiers avaient alors prévenu le maire de la commune. Dénutris et atteints de maladies comme la gale et la teigne, les chiens avaient alors été évacués et placés dans un refuge de Béthune. Deux animaux meurent dans le transport.

2 associations de protection animale interviennent alors pour porter secours à l'ensemble des animaux.


" ON N'ACHETE PAS UN ANIMAL, ON L'ADOPTE "

L’association Stéphane Lamart a décidé de porter plainte contre la propriétaire de l’élevage, espérant qu’il lui soit interdit d’accueillir à nouveau des animaux. "Certains particuliers font de l’élevage pour arrondir leurs fins de mois mais ils ne contrôlent rien", s’agace Stéphane Lamart, fondateur de l’association.

"Il faut que les coupables de ces faits de mauvais traitements soient condamnés devant la justice, avec une interdiction de détenir le moindre animal. Entretenir un business sur le dos des animaux en les laissant souffrir ainsi est scandaleux et inacceptable. Il est temps que notre gouvernement se penche sur ce problème car beaucoup de particulier se livrent à cette activité d'élevage sans aucune compétence et sans le moindre respect pour les animaux", a-t-il encore déclaré.

A l’approche de Noël et alors que la période des cadeaux bat son plein, il souhaite sensibiliser les particuliers. "Nous rappelons aux gens que l’on n’achète pas un animal mais qu’on l’adopte. On n’achète pas une vie", explique-t-il.

Par ailleurs, l’association a pris à sa charge une partie des frais vétérinaires pour soutenir les deux associations qui ont recueilli les animaux. Elle lance un appel aux dons pour pouvoir financer le reste des fractures.


Pour envoyer vos dons :
Association Stéphane Lamart
BP 20 036
94268 Fresnes Cedex

ou sur le site de l'association.

Source (11.12.2014) France 3 Nord/Pas de calais

SAUVETAGE D'ANIMAUX CHEZ UN ELEVEUR
Les pompiers ont retrouvé 21 chiens totalement dénutris et atteints de maladies.

© Association Stéphane Lamart
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5 décembre 2014 5 05 /12 /décembre /2014 10:39

C’est un nouveau scandale qui vient ternir la réputation, déjà bien émoussée, de la Société Protectrice des Animaux. Brigitte Piquet-Pellorce, l’une de ses salariées les plus emblématiques, vient de claquer la porte en signant au passage une lettre qui fait d’importantes révélations sur les coulisses de l’association « qui a perdu son âme ».

Brigitte Piquet-Pellorce est entrée à la SPA en 1973 en tant que bénévole. Sa rigueur et son opiniâtreté à défendre les animaux lui ont valu d’être engagée comme «chargée de mission pour la protection animale» en 1992 par l’association. C’est alors tout naturellement qu’en 1993, lors de la création de la Cellule Anti-Trafic de la SPA, ses rênes lui furent confiées. A cette date, Brigitte avait déjà accumulé plus de 72 dossiers sur la thématique du trafic, elle n’arrivait donc pas les mains vides. Dès lors, et jusqu’à ce jour, elle a mené une guerre sans fin contre les bourreaux d’animaux : trafiquants, scientifiques pratiquant la vivisection, propriétaires cruels, etc.


DES ELECTIONS DELOYALES ?


Cette grande dame de la protection animale a consacré sa vie à défendre les bêtes. Mais aujourd’hui, elle se dit contrainte de jeter l’éponge face à une direction pour qui le bien-être animal « n’est pas une priorité ». Elle accuse en outre Natacha Harry, la nouvelle Présidente de la SPA, d’avoir été élue de façon « contestable » et d’être en conséquence « illégitime » à son poste.

A ce propos, elle évoque une « procédure judiciaire en cours » : il s’agit d’une plainte qui a été déposée contre la SPA par plus de 70 de ses adhérentes « historiques » (anciens Présidents, responsables de refuges, bénévoles, salariés, etc.) et qui dénonce des « trafics apportés aux statuts » de l’association. Les statuts qui étaient en vigueur au moment des élections de 2013 (celles qui ont vu Natacha Harry être couronnée Présidente) ne seraient pas ceux qui avaient été approuvés par les adhérents en 2011, mais ceux modifiés en catimini en 2012 par la direction de la SPA. Dans de telles conditions, l’élection de Natacha Harry ne saurait être légitime, assure Atout SPA, qui est à l’origine de la procédure.

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USURPATION D'IDENTITE

Et ce n’est pas tout. Brigitte accuse également l’association de protection animale d’avoir usurpé son identité pour récolter des fonds. « Vous n’êtes pas la première à mettre en lumière la Cellule Anti-Trafic (…). Par contre, vous avez innové en usurpant mon identité et en utilisant une boîte mail que vous avez créée à mon insu afin de récolter de l’argent. Je vous ai écrit le 14 septembre dès que j’ai eu connaissance de ce fait (…). Non seulement vous n’avez pas daigné me répondre mais vous avez réitéré à la fin de ce même mois dans un nouveau mailing », écrit-elle avec colère, tout en indiquant avoir déposé plainte.
Dénonçant ensuite les « promesses électorales non tenues » de la Présidente Harry, Brigitte Piquet-Pellorce indique ne plus avoir le sentiment de travailler pour une association de protection animale. « Je quitte la SPA parce qu’avec vous, elle a perdu son âme », conclut-elle avec amertume.


UN GESTION CONTESTEE

Depuis l’accession de Natacha Harry au pouvoir en juin2013, les révélations et critiques envers sa gestion de la Société Protectrice des Animaux se multiplient. Outre le Canard Enchaîné, qui a révélé en décembre 2013 puis en mai 2014 les folles dépenses de la direction ; le Journal du Dimanche, Laurent Ruquier et l’hebdomadaire Marianne ont eux aussi épinglé certaines dérives de l’organisation. Des tracts anonymes avaient même circulé sur les réseaux sociaux, pour dénoncer « opportunisme, collusion, mensonge et conflit d’intérêts ».
Et vous, qu’en pensez-vous ? Avez-vous toujours une bonne opinion de la SPA ?

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LA LETTRE OUVERTE QUE BRIGITTE PIQUET-PELLORCE A ADRESSEE A NATACHA HARRY LORS DE SON DEPART DE LA SPA :

Madame,
Ce n’est pas de l’irrespect si je n’écris pas «madame la présidente» car vous avez été nommée lors d’élections contestables et d’ailleurs contestées sous le règne de maître Lebossé le 22 juin 2013. Les statuts de la SPA n’ont pas été respectés et votre mise sur le devant de la scène par l’administratrice judiciaire fut évidente pour beaucoup d’entre nous. Vous ne pouviez ignorer être sa favorite et que deux de ses amis proches figuraient sur votre liste ce qui lui permettait de ne rendre aucun compte concernant les résultats de sa mission et ses émoluments versés par notre association. Une procédure judiciaire est en cours et la justice devra trancher. En attendant vous êtes, pour moi, illégitime à ce poste.
La Présidente « pas de vagues »
Cependant, cette procédure n’aurait jamais existé si vous aviez fait preuve d’un peu d’humilité et d’une réelle et sincère volonté d’agir pour les animaux. Devenant adhérente de la SPA trois mois avant les élections vous avez été propulsée dans le milieu de la protection animale, milieu passionnel et extrêmement difficile, je vous l’accorde.
Mais cela fait plus d’un an que vous dirigez l’association et je ne connais toujours pas votre position sur les sujets suivants :
L’esclavage des animaux détenus dans les cirques,
Le gavage des oies et des canards,
Les conditions de mise à mort dans les abattoirs, surtout l’égorgement halal,
L’expérimentation animale,
Les animaux torturés pour la fourrure,
La chasse à courre,
L’élevage industriel,
La corrida (éternels jeux du cirque),
Les combats de chiens et de coqs,
La détention désastreuse des chiens, chats et NACS dans de nombreux élevages et animaleries,
Les maltraitances exercées dans le milieu équestre, et la liste est encore longue, hélas.
Votre décision de rénover et mettre aux normes les refuges et dispensaires est évidemment nécessaire. Mais ce n’est pas l’unique mission de la SPA.
Vous n’avez jamais dénoncé l’inacceptable barbarie exercée à l’encontre de beaucoup trop d’animaux dans notre pays.
L’essentiel pour vous serait-il de préserver votre image et votre sourire commercial sur le petit écran… PAS DE VAGUES !
Ce n’est pas à la S.PA. mais dans une DDPP que vous auriez dû exercer vos talents.
Par contre vous avez innové en usurpant mon identité
J’ai suivi avec beaucoup d’attention vos interventions dans les médias pour vous entendre inlassablement réciter la même leçon : la SPA a tant de refuges, tant de dispensaires, tant d’animaux en charge, bla bla bla, 100 000 animaux abandonnés chaque année (nombre répété depuis 20 ans), mise en place des familles d’accueil (qui existaient déjà sous une forme différente) et… je cherche vainement quelle politique vous avez appliquée pour lutter contre les abandons et les mauvais traitements que vous dénoncez régulièrement dans vos appels aux dons.
Parmi la quinzaine de mails et mailings envoyés en décembre 2013 aux adhérents et éventuels futurs donateurs, deux ont retenus mon attention.
Vous n’êtes pas la première à mettre en lumière la cellule anti-trafic et si nos actions ont permis un apport financier à la SPA, c’est tant mieux.
Par contre, vous avez innové en usurpant mon identité et en utilisant une boîte mail que vous avez créée à mon insu afin de récolter de l’argent.
Je vous ai écrit le 14 septembre dès que j’ai eu connaissance de ce fait vous demandant d’adresser un démenti à tous les destinataires de ce mailing.
Le directeur général et la responsable du service communication et marketing ont reçu mon courrier en copie.
Non seulement vous n’avez pas daigné me répondre mais vous avez réitéré à la fin de ce même mois dans un nouveau mailing.
J’ai décidé, après beaucoup d’hésitation et de peine, de déposer plainte. Là encore la justice tranchera.
Les missions non-prioritaires et les promesses non tenues de Natacha Harry
Aucune suite n’a davantage été donnée à mon courrier du 5 août 2013 dans lequel je vous informais du fonctionnement de la cellule anti-trafic, des missions de chacun de mes collègues et de nos objectifs pour améliorer notre travail.
Madame HARRY, que sont devenues vos promesses électorales ? Comment avez-vous pu faire l’éloge de la cellule anti-trafic lors de l’assemblée générale du 14 juin dernier et affirmer que vous alliez augmenter nos moyens pour une plus grande efficacité ?
Vous êtes venue déjeuner le 10 janvier dernier à Vichy et vous n’avez pas daigné nous rendre visite. Vous ne connaissez rien de nos procédures de travail, rien de nos difficultés, de notre motivation et parfois de notre découragement. J’ai été absente pendant plusieurs mois suite à deux lourdes interventions chirurgicales. Qui s’est soucié du bon fonctionnement de la CAT, qui s’est interrogé au sujet des nombreux arrêts maladie de mes collègues ? Il est évident que la mission de la cellule anti-trafic ne fait pas partie de vos priorités.
Les vols des chiens et des chats qui sont une tragédie pour les animaux soustraits à un foyer aimant et pour leurs propriétaires qui ne peuvent pas faire le deuil : non prioritaire !
Les chiens utilisés dans les combats, non prioritaire ! A ce sujet, qu’avez-vous fait pour protéger les chiens pit bull ou assimilés volés sur le refuge de Gennevilliers ?
Le sort réservé aux reproducteurs dans les usines à chiots, non prioritaire !
Les milliers de chiots transbahutés sur les routes d’Europe, issus pour la plupart de l’élevage intensif, perdus dans un monde dont ils n’ont pas les codes : non prioritaire !
Le commerce illégal de la faune sauvage : non prioritaire !
La SPA n’est pas une marque !
La SPA n’est pas une marque ni une entreprise. C’est une association. Pourquoi vouloir changer son logo et combien va coûter votre caprice ?
Cet argent ne devrait-il pas servir à renforcer les équipes qui luttent contre la maltraitance (délégués-enquêteurs, service des enquêtes, cellule anti-trafic) ?
Nous sommes en sous-effectif évident et dans l’impossibilité de traiter tous les dossiers, ce qui signifie abandonner des centaines d’animaux à leur sort.
Certes la SPA ne peut pas tout faire mais elle peut mieux faire.
J’ai connu 5 présidents et malgré les difficultés du passé j’ai toujours eu la conviction de travailler pour une association de protection animale. Tel n’est plus le cas aujourd’hui. Ce n’est pas de la prétention que d’affirmer que j’aurai pu faire encore beaucoup pour sortir les animaux de leur enfer.
Je quitte la SPA, non pour satisfaire ceux qui, depuis longtemps, convoitent mon poste, mais parce qu’avec vous, elle a perdu son âme.
Brigitte PIQUET-PELLORCE

Source (04.12.2014) Planete animaux

SPA : SCANDALES ET REVELATIONS
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  • : Ce blog pour montrer combien l'etre "humain" peut etre cruel...et que dans le monde entier la souffrance animale existe vraiment...Il est battu, abandonné , torturé, meme violé par les hommes, et fini souvent par la mort....
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