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SANTE ANIMALE

BITUME, SABLE … RISQUE DE BRULURE DES COUSSINETS DU CHIEN EN CAS DE FORTE CHALEUR

Avec la hausse des températures qui s’amorce, le risque du coup de chaleur, véritable urgence vétérinaire, augmente. Pensez aussi à la chaleur au sol qui peut provoquer des brûlures aux coussinets.

Avec la hausse des températures, ce n’est pas seulement l’air ambiant qui devient parfois difficile à supporter pour les chiens (mais aussi les chats et les rongeurs), avec une augmentation du risque de coup de chaleur.


Le bitume, par exemple, peut rapidement flirter avec les 50°, occasionnant des brûlures aux coussinets.


Des brûlures qui peuvent nécessiter une consultation vétérinaire (elles sont prises en charge et remboursées par la mutuelle pour animaux).


Sans compter que le bitume fond sous la chaleur et qu'il peut aussi se coller aux pattes (aux poils entre les doigts).


Il faut donc éviter les sorties avec son chien aux heures les plus chaudes, et les promenades sur ce type de revêtement.


De même, marcher sur le sable lorsqu’il fait chaud peut être pénible. Nous en avons tous fait un jour ou l’autre l’expérience.


La sensation très désagréable et douloureuse aussi que l’on ressent est la même chez un chien.


Les promenades pourront se faire sur l’herbe, par exemple. Avec, au retour, un bon rinçage des pattes.

Source : santevet

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LES EPILLETS .



- Les épillets de graminées ont la caractéristique de s'accrocher aux poils des chiens à la fin du printemps et pendant l'été, et de progresser ensuite toujours dans le même sens, leur bout pointu leur permettant de perforer la peau et les tissus sous-cutanés.

- Ils pénètrent essentiellement dans les oreilles, mais aussi dans le nez, les yeux, la bouche, les voies génitales, entre les doigts… Pendant la saison des épillets, il faut présenter rapidement à son vétérinaire tout chien qui, (entre autres), secoue la tête, garde un œil fermé, présente entre deux doigts un "bouton" qu'il lèche sans arrêt, ou se met brutalement à éternuer ou à tousser, en sortant d'un champ de hautes herbes.

- Le retrait des épillets est parfois facile, (en un coup de pince), parfois beaucoup plus compliqué : un épillet parti se promener à l'intérieur de l'abdomen, ou ayant circulé sous la peau, en provoquant la formation de gros abcès, peut demander plusieurs interventions et des heures d'exploration chirurgicale, avant d'être découvert… si encore il est découvert ! Un épillet parti dans le poumon ne pourra être extrait qu'à l'aide d'un endoscope, et parfois d'une chirurgie thoracique.

- La meilleure prévention consiste à raser les poils des chiens susceptibles d'attraper des épillets, pendant les mois à risque : face interne des oreilles des cockers, extrémité des pattes des caniches ou des briards, ventre des chiens à poils longs et épais… On évitera aussi de promener son chien sans laisse, au milieu des champs d'herbes hautes et sèches.

QU'EST-CE QUE CA FAIT CHEZ LE CHIEN ?

Avec le chien, ça fait comme avec un pull : l'épillet s'accroche dans les poils, et commence à avancer. Quand sa pointe arrive au niveau de la peau, il la perfore, et continue à cheminer à l'intérieur, toujours dans le même sens, toujours plus profond. Il peut aussi profiter d'un orifice naturel pour s'introduire : oreille, fourreau, anus… Si le chien farfouille au milieu d'un champ d'herbes hautes et renifle un bon coup, l'épillet rentrera directement dans le nez, sans avoir besoin de passer par l'étape de l'accrochage dans les poils. Les épillets bien secs de juin-juillet, sont plus dangereux que les épillets verts du début du printemps.

Dans le détail, les épillets peuvent rentrer :

- DANS LES OREILLES : c'est de loin la localisation la plus fréquente ! lorsqu'un chien se met brusquement à se secouer les oreilles au printemps ou en été, penche la tête, refuse qu'on le touche… il y a probablement un épillet là-dessous ! A fortiori si l'oreille coule, suppure, ou sent mauvais.

L'épillet s'accroche aux poils autour de l'entrée de l'oreille (les races à poils longs et à oreilles tombantes, (cockers, épagneuls…), sont donc les plus touchées), descend directement au fond du conduit, où il peut arriver qu'il perfore le tympan. S'il passe de l'autre côté et se retrouve dans l'oreille moyenne… ça devient très embêtant, mais heureusement, ce genre de complication n'est pas très fréquent.

Plus rarement, il arrive que l'on découvre par hasard, au cœur de l'hiver, à l'occasion d'un examen de routine, un vieil épillet enrobé de cérumen, dans l'oreille d'un chien qui ne s'en était jamais plaint. Cet épillet a dû rentrer en juin-juillet, se loger dans un coin du conduit où il ne gênait pas trop, et s'y tenir bien tranquille… mais un mouvement du corps étranger peut à tout moment provoquer une lésion du conduit ou une perforation du tympan, et déclencher une otite suppurée.
Notons qu'un ou plusieurs gros épillets peuvent être étonnamment bien tolérés par un chien stoïque, alors qu'une minuscule barbule peut parfois entraîner une très vive réaction chez un chien plus démonstratif.

- DANS LE NEZ : il s'agit probablement de la deuxième localisation, par ordre de fréquence. Le chien renifle activement au milieu des hautes herbes, à la recherche d'une odeur de lapin, et revient tout à coup en retroussant une de ses narines et en éternuant violemment, au point de se taper le nez contre le sol et de se faire saigner. L'extrémité de l'épillet dépasse parfois encore de la narine, mais il est rare que l'on arrive à s'en saisir vu l'état d'agitation du chien, et encore plus rare que l'on arrive à l'extraire, à cause de la difficulté à faire reculer un épillet : on se retrouve généralement avec une petite barbule cassée entre les doigts, tandis que le reste de l'herbe poursuit son avancée à l'intérieur du nez.
Dans le meilleur des cas, à force de reniflements, l'épillet peut remonter jusqu'au fond du nez, tomber dans la gorge, et être avalé et éliminé avec les aliments. S'il tombe du mauvais côté et part en direction des poumons… c'est beaucoup plus embêtant ! (voir plus loin). Plus souvent, il se coince quelque part à l'intérieur du nez, et n'en bouge plus jusqu'à ce qu'on l'extraie, provoquant une rhinite avec jetage, éternuements et reniflements. Notons qu'un épillet est rarement rejeté lorsque le chien éternue, à cause de sa structure qui le conduit à avancer toujours dans le même sens.

- DANS L'OEIL : si votre toutou revient du champ d'à côté avec un œil à moitié fermé, ne pensez pas qu'il doit faire une allergie, qu'on va lui mettre le fond de collyre qui traîne dans l'armoire à pharmacie, et qu'on l'amènera chez le vétérinaire si ça ne passe pas au bout de deux ou trois jours : il est très probable qu'il se soit mis un épillet dans l'œil, en particulier sous le corps clignotant, encore appelé "troisième paupière". Il est important de retirer cet épillet aussi tôt que possible (une sédation sera souvent nécessaire), faute de quoi les frottements de l'herbe sur la cornée auront tôt fait de provoquer un ulcère, parfois difficile à guérir, et pouvant conduire, dans les cas les plus graves, à la perforation de la cornée et à la perte de l'œil. Plus rarement, un épillet peut pénétrer dans le canal lacrymal, entraînant une suppuration chronique des voies lacrymales. Notons que le chat attrape beaucoup moins d'épillets que le chien, mais que lorsqu'on en trouve dans cette espèce, c'est généralement dans l'œil !

- DANS LA BOUCHE : pour une raison qui n'appartient qu'à eux, certains chiens vont régulièrement manger de grandes quantités d''herbe… et se retrouvent avec des épillets plein la bouche ! on découvre ces épillets, (le plus souvent sous sédation), plantés dans les amygdales (photo de droite), entre deux dents, ou dans des poches de gencive, pour peu que celle-ci soit un tantinet décollée. Dans les cas les plus embêtants, ces épillets traversent la muqueuse buccale, et partent se promener vers le bas (abcès entre les machoires), ou vers le haut (abcès derrière un œil, qui aura tendance à pousser ce dernier hors de son orbite… et là, c'est beaucoup plus grave !

- DANS LES VOIES GENITALES : que ce soit chez le mâle ou chez la femelle, les voies génitales constituent une porte d'entrée très intéressante pour un petit épillet. Chez la chienne, l'épillet rentre par la vulve. Deux directions s'offrent alors à lui : il peut remonter le long du vagin (provoquant des pertes vulvaires), puis le long d'une corne utérine, qu'il finira éventuellement par perforer pour se retrouver dans la cavité abdominale, provoquant alors une péritonite. Il peut aussi se diriger vers la fosse clitoridienne, et soit y rester coincé (entraînant là aussi des pertes vulvaires), soit traverser la paroi vaginale et partir se promener sous la peau, provoquant un abcès au bas du ventre. Chez le mâle, l'épillet rentre dans le fourreau. Il peut y rester coincé, entraînant un abcès et des pertes purulentes, ou bien transpercer la muqueuse du fourreau avant d'aller, là aussi, se promener sous la peau du ventre et y former des abcès.

- SOUS LA PEAU : pas de porte d'entrée particulière, l'épillet s'accroche dans les poils, progresse, atteint la peau qu'il transperse, et continue à cheminer dans le tissu sous-cutané en créant des fistules, sortes de galeries qu'il creuse au fur et à mesure de sa progression (Photo de droite : un épillet en train de pénétrer dans la peau d'un berger allemand : découverte lors de la tonte, avant une chirurgie). Du pus s'écoule jusqu'à l'extérieur, le long de ces fistules. Les épillets pénètrent souvent entre deux doigts, zône à peau fine où il est facile de s'accrocher, et peuvent ensuite remonter assez haut le long de la patte : le chien passe alors des heures à se lécher entre les doigts, et un petit abcès peut être observé à cet endroit. Ils peuvent aussi traverser la peau un peu n'importe où (sous le ventre, le long des flancs…), notamment chez les chiens à sous-poil dense, comme les saint-bernard, bouviers bernois, montagnes des Pyrénées, ou même bergers allemands. Notons qu'un épillet qui chemine sous la peau depuis plusieurs jours, voire plusieurs semaines, peut être parti absolument n'importe où, parfois très loin de son point d'entrée !

DANS LE POUMON : un chien qui vient de passer dix minutes à courir comme un dératé, bouche grande ouverte, au milieu d'un champ de hautes herbes, et qui revient en toussant piteusement… a probablement "avalé" dans sa course un épillet, malencontreusement parti du mauvais côté. Il est alors essentiel de récupérer cet épillet le plus rapidement possible à l'intérieur de sa bronche, en utilisant un endoscope. Faute de quoi l'épillet, fidèle à son habitude, progressera le long de la bronche, s'enfonçant toujours plus profondément dans le poumon, jusqu'à ce qu'il devienne impossible de le récupérer. Une pneumonie, une pleurésie, ou un penumothorax, en sont les conséquences habituelles.

ALORS , QU'EST-CE QU'ON FAIT ?

Le traitement consiste évidemment à retirer l'épillet, ce qui est parfois plus facile à dire qu'à faire !

--Pas trop de problème si l'épillet est rentré dans une oreille ou dans un œil :

une sédation sera souvent nécessaire, excepté chez un chien (ou un chat) très stoïque, mais sauf exception (comme un passage de l'autre côté du tympan ou dans un canal lacrymal), l'épillet ne peut pas se cacher bien loin, et sera retiré à l'aide d'une simple pince (dans l'œil), ou d'un otoscope et d'une pince à corps étranger (dans l'oreille)(photo de droite). Après, il restera à gérer les dégâts causés par le séjour de l'herbe, (otite suppurée, ulcère cornéen…), mais au moins la cause du problème aura-t-elle été retirée.

--Le truc à savoir :

s'il est évident que votre chien s'est mis un épillet dans l'oreille (tout allait bien au départ en promenade, et là, il sort d'un champ d'herbes hautes en secouant frénétiquement la tête), et s'il est 21 heures un dimanche soir, vous pourrez probablement éviter de partir à la recherche du vétérinaire de garde en versant un peu d'huile de table dans l'oreille du chien : cela aura pour effet de ramollir l'épillet, qui cessera alors de piquer les parois du conduit auditif, donc de faire mal, et vous pourrez attendre (à peu près) tranquillement la journée du lundi. Evidemment, si le chien continue à se plaindre vingt ou trente minutes après avoir mis de l'huile, il faudra se décider à téléphoner à votre vétérinaire pour faire retirer l'épillet sans plus attendre !

--Si l'épillet parti se promener sous la peau, les choses sont déjà plus compliquées :

on commence généralement par explorer la fistule, à partir du point d'entrée, en aveugle, avec une pince à corps étranger. La chance et l'expérience permettent souvent de ramener l'épillet après quelques secondes à quelques minutes. Si la pêche se révèle infructueuse, il faut intervenir chirurgicalement, et rechercher l'épillet le long de la fistule… mais parfois aussi au cœur d'un énorme abcès ! autant rechercher une aiguille dans une botte de foin… Lorsqu'on ne trouve pas, on referme après une demi-heure à une heure de recherche, on met le chien sous antibiotique et anti-inflammatoire, et on y retourne quelques jours plus tard, en comptant sur le fait que le traitement aura "assaini" la plupart des tissus… sauf ceux à proximité immédiate de l'épillet, ce dernier étant alors plus facile à repérer. Plusieurs interventions sont parfois nécessaires avant de finir par trouver… ou pas, le corps étranger ! Certaines techniques d'imagerie peuvent aider, (radiographie après injection d'un produit de contraste dans la fistule, échographie tissulaire…), mais ne permettent pas de repérer l'épillet à tous les coups, loin de là ! Sans compter les cas où ce satané épillet est parti se loger dans un endroit où il sera bien difficile de l'atteindre : en arrière d'un œil, dans une région où passent des nerfs et de gros vaisseaux, derrière un rein… N'oublions pas le cas des chiens à sous poil dense, chez qui l'on découvre, après tonte des poils du ventre et des flancs, des dizaines de fistules, chacune avec un épillet au bout ! Dieu merci, même si ce genre de recherche, parfois difficile, est quasi-quotidien en été, les cas vraiment compliqués, où l'on doit intervenir plusieurs fois, parfois sans jamais trouver l'épillet au bout du compte… sont finalement assez rares.

--Pour les épillets ayant pénétré par une voie naturelle, (nez, vagin, fourreau, sac anal…), les choses ne sont pas trop compliquées s'ils ne sont pas partis trop loin. On les trouve et on lesextrait facilement, sous sédation ou sous anesthésie générale, au milieu des cornets nasaux (photo de droite), dans la fossse clitoridienne, ou plantés au fond du fourreau. Evidemment, s'ils sont partis plus loin, les choses se corsent. Si l'épillet est remonté le long d'une corne utérine, a fortiori s'il a perforé cette dernière et qu'il est parti se promener dans l'abdomen, une chirurgie, parfois compliquée, sera nécessaire. S'il a été reniflé et qu'il est parti dans une bronche, il faudra alors le récupérer sous endoscopie, (ce qui peut être délicat, surtout sur un animal de petit format avec des bronches de faible diamètre), à condition qu'il ne se soit pas enfoncé trop loin à l'intérieur du poumon : sinon, il y aura risque de pneumonie, pleurésie ou pneumothorax, et il sera nécessaire d'ouvrir le thorax afin de retirer un lobe du poumon, ou de partir dans une recherche délicate de l'épillet dans l'espace pleural. Heureusement, cela n'arrive pas trop souvent !

ET COMMENT PEUT-ON EMPECHER CA ?

Difficile de supprimer totalement le risque, mais on peut tout de même le minimiser :

- En faisant tondre votre chien, totalement ou en partie, avant et pendant la saison des épillets, surtout s'il s'agit d'un chien aux poils longs et frisés. On peut raisonnablement se limiter à la face interne des oreilles (autour de l'entrée du conduit auditif) et à l'extrémité des pattes (jusqu'au dessus des doigts), mais pour les chiens à sous-poil dense et qui vivent au milieu d'herbes hautes, il peut être intéressant de faire raser tout le dessous du corps une ou deux fois pendant la saison : ça ne se voit pas ou peu, et ça peut éviter bien des désagréments. Il nous arrive même de rencontrer des briards ou des bobtails entièrement rasés, en début d'été : le résultat esthétique est, certes, contestable, mais le chien a moins chaud, et il risque moins d'ennuis non seulement avec les épillets, mais aussi avec tous les problèmes de macération (dermites pyo-traumatiques, larves de mouches…)

- En rasant les herbes hautes du jardin, et en éliminant les restes de tonte. Evidemment, il y aura toujours un petit bouquet d'herbes que l'on aura oublié dans un coin, et dans lequel le chien s'empressera d'aller mettre son nez, mais le risque sera tout de même bien diminué.

- En évitant de promener les chien dans des endroits à risque.

Cela peut rendre la promenade un peu compliquée, mais pendant les mois chauds où les herbes sont les plus sèches, il vaut mieux tenir son chien en laisse lorsque l'on chemine à proximité d'un champ d'herbes hautes. Et au retour à la maison, bien inspecter l'animal pour retirer tous les épillets qui peuvent être accrochés dans son pelage.

- Et bien sûr, en consultant rapidement votre vétérinaire devant tout signe évocateur, pendant les mois d'été : si, au retour d'une promenade, votre chien secoue vigoureusement les oreilles, éternue violemment, garde un œil fermé, ou se met brusquement à tousser ; si vous observez un petit abcès entre les doigts ou sous le ventre de votre animal, que ce dernier lèche sans arrêt ; si votre chienne stérilisée a des pertes vaginales… il est urgent de consulter !

Source : Cliniqueveterinairecalvisson

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UTILISER UN ANTI-PARASITES POUR CHIEN PEUT TUER VOTRE CHAT...

Avec l'arrivée de l'été, synonyme de période de traitement antiparasitaire des animaux domestiques, l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation (Anses) rappelle jeudi aux propriétaires de chats de ne pas les traiter avec les médicaments destinés aux chiens qui contiennent de la perméthrine. "Une vigilance particulière est nécessaire vis-à-vis des médicaments antiparasitaires pour chiens à base de perméthrine qui sont toxiques pour les chats", indique dans un communiqué l'Anses qui a mis en place un dispositif de pharmacovigilance vétérinaire.

Selon elle, ces médicaments peuvent entraîner des troubles neurologiques, tremblements et convulsions, pouvant être mortels chez le chat, du fait de son incapacité à éliminer certains composés comme la perméthrine, un insecticide chimique. Les médicaments antiparasitaires du chien contenant de la perméthrine sont conditionnés sous forme de pipettes, pulvérisateurs, shampooings et colliers. "Dans certaines formulations concentrées, comme les produits en pipettes, quelques gouttes peuvent suffire à induire des effets graves chez les animaux les plus sensibles", ajoute l'Anses.

Pour éviter toute contamination, l'Anses conseille de tenir les chiens traités à l'écart des chats jusqu'à ce que le site d'application du traitement antiparasitaire sur le chien soit sec et de s'assurer que les chats ne puissent pas lécher le site d'application d'un chien traité. En cas d'exposition accidentelle, il faut laver le chat avec du shampooing ou du savon et demander rapidement conseil à un vétérinaire.


La liste des médicaments contenant de la perméthrine est disponible sur www.anses.fr.

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LES PRINCIPALES MALADIES DU CHIEN ET DU CHAT



* LE TYPHUS

Le typhus du chat est une maladie virale contagieuse.

Mode de transmission: par contact indirect (objets contaminés par un autre chat), par contact direct (sécrétion, urine, sang, déjections) et par les puces.
Le typhus est un rétrovirus très résistant se multipliant dans les cellules.
Il atteint le cervelet, le tube digestif et la moelle osseuse.
La température du chat atteint de la maladie peut atteindre 41°C, il se déshydrate, expulse des matières liquides jaunâtres chargées d'écume.
Il est rare qu'un chat guérisse du typhus, même guéri il reste une source d'infection pour ses congénères.
Prévention: La vaccination contre le typhus peut être pratiquée dès l'âge de 9 semaines. Elle est efficace en 2 injections la première année, puis un rappel annuel suffit.


* LE CORYZA

Maladie contagieuse due à des virus de différents type qui se traduit par une atteinte des voies aériennes supérieures (éternuements répétés, écoulement ou pus au niveau des narines, ulcérations dans la bouche, conjonctivite c'est à dire que les yeux coulent, sont rouges parfois présence de pus).
Traitement: on fait appel à des antibiotiques pour éviter les surinfections (les virus créent les premières lésions sur lesquelles viennent se développer des bactéries (sensibles elles à certains antibiotiques), à du sérum, à des nettoyages des yeux et du nez avec des produits adaptés.
Prévention: le vaccin est efficace dés 7 à 8 semaines d'âge. Rappel un mois après puis tous les ans. Complications ultérieures: passage au mode chronique avec résurgence régulière de ces symptômes d'où l'intérêt de bien vacciner son ou ses chats.


* LA LEUCOSE

Maladie due à un virus redoutable puisqu'il tue souvent le chat après quelques années d'infection "silencieuse". Ce virus se transmet de chat à chat par simple léchage. Certains chats se débarrassent du virus sans que l'on sache ni comment ni pourquoi: alors pas de précipitation sur l'euthanasie...Cette maladie se traduit sur le plan clinique par des symptômes très variés; le virus diminue en effet les défenses de l'organisme et la mort survient en général après une infection par un germe opportuniste.
Traitement: pas de traitement efficace: une transfusion à partir d'un chat sain permet parfois des rémissions de 6 mois...
Prévention: un vaccin peut être administré dés 7 à 8 semaines d'âge. Rappel un mois après puis tous les ans.


* LA RAGE

Gravissime maladie virale transmissible à l'homme par morsure, griffure ou léchage d'une plaie.

Incubation très variable. Le plus souvent sous forme nerveuse: modification du comportement, paralysie ... mort en une semaine le plus souvent après le début d'apparition des symptômes nerveux.
Maladie encore largement répandue au Maroc, d'ou l'importance de systematiser la vaccination des chiens.
Prévention : vaccination pratiquée en une seule fois après l'âge de trois mois, rappel tous les ans impératif.


* LA LEPTOSPIROSE


Grave maladie due à la multiplication dans l'organisme de leptospires, transmissibles à l'homme, contamination par l'eau ou les morsures de rongeurs.
Incubation: quelques jours; symptômes: atteinte du coeur, des reins, du cerveau parfois de l'oeil, en fin d'évolution apparition d'une couleur jaune orangée de l'oeil, de la bouche et de la peau. Mort plus ou moins rapide.
Traitement: difficile; pénicilline G 50000 UI/kg de poids vif 3 fois par jour pendant 10 jours. Pronostic toujours réservé.
Prévention : vaccination fortement conseillée. 2 injections à un mois d'intervalle à partir de 8 semaines d'âge puis rappel tous les 6 mois pour une protection efficace. Même si en pratique beaucoup ne font que les rappels annuels.


* LA PIROPLASMOSE

Maladie parasitaire due à un parasite qui s'appelle le piroplasme. Ressemble beaucoup au paludisme chez l'homme.
Le piroplasme est transmis au chien par la morsure d'une tique. L'incubation de cette maladie est de quelques jours. Le piroplasme se multiplie dans les globules rouges et les fait éclater.
Dans sa forme classique le chien est brutalement abattu, fiévreux, et présente souvent des urines colorées brun, rouille voire rouge sang. Le décès intervient dans les jours qui suivent le plus souvent par blocage des reins ou destruction massive des globules rouges.
Il existe de nombreuses formes atypiques qui rendent le diagnostic difficile.
Traitement: imidocard 4mg/kg de poids vif. Nécessité absolue de consulter un vétérinaire praticien qui évaluera les dégâts (reins surtout) et adaptera le traitement en conséquence. Une transfusion pourra être nécessaire. Une piroplasmose traitée précocément guérit en général correctement sans séquelles notables.
Prévention: Il existe un vaccin contre cette redoutable maladie: première injection vers 5-6 mois d'âge, rappel un mois après puis tous les ans.


* LA MALADIE DE CARRE

Maladie contagieuse de chien à chien due à un virus, d'évolution souvent mortelle. Ce virus est peu résistant dans le milieu extérieur; la contamination se fait souvent par contact (urine, salive, etc...). Le virus pénètre par voie nasale (nez) ou oculaire (oeil).
Incubation: 3 à 7 jours; évolue en quelques semaines vers la guérison avec séquelles (tremblements musculaires, épilepsie, émail des dents détruit, pneumonie), sans séquelles ou vers la mort.
Symptômes: très variés et variables dans leur intensité: fièvre, yeux rouges qui coulent, nez idem, toux, vomissement, diarrhée, troubles nerveux.
Traitement: aucun vraiment efficace. Vitamines, couverture antibiotique pour éviter les complications.
Prévention : la vaccination autour de 7 à 8 semaines d'âge. Rappel 1 mois après. Le dernier rappel doit toujours être fait après 3 mois. Rappel tous les ans ou tous les 2 ans suivant les régions sachant toutefois qu'il est préférable de vacciner tous les ans. Attention: il faut continuer à vacciner les chiens âgés.


* LA PARVOVIROSE


Maladie très contagieuse surtout dangereuse chez le chiot due à un virus très résistant dans le milieu extérieur et qui se caractérise par l'apparition de vomissements et de diarrhée souvent hémorragique.
Incubation: 3 à 4 jours; mort en 1 à 5 jours; guérison en 5 à 7 jours dans les autres cas avec des soins adaptés: nécessité absolue de consulter un vétérinaire praticien pour une prise en charge adéquate.
Symptômes: apparition brutale et chiot complètement apathique, vomissements, diarrhée d'odeur forte avec du sang, évolution très rapide, guérison rapide quand le cap fatidique est franchi.
Traitement: aucun d'efficace à 100% si ce n'est peut être aujourd'hui une amélioration du pronostic avec les interférons (molécule anti virales) qui malheureusement coûtent très cher. Antibiotiques de couverture, perfusion, stopper les vomissements. Les transfusions peuvent aussi améliorer considérablement le pronostic en apportant nutriment et anticorps.
Prévention : Important: la vaccination reste la seule technique valable pour éviter cette maladie très contagieuse. A partir de 5/6 semaines avec un vaccin spécial ou vers 7 à 8 semaines dans la plupart des cas. Rappel 1 mois après et éventuellement dernier rappel après l'âge de 3 mois. L'idéal est de toujours faire le dernier rappel largement après 3 mois d'âge.


* L'HEPATITE DE RUBARTH


Maladie contagieuse, due à un virus résistant dans le milieu extérieur, très fréquente mais passe souvent inaperçue.
Incubation: 3 à 6 jours; symptômes: fièvre, vomissement, diarrhée, atteinte de l'oeil, ganglions au niveau de la gorge...parfois mortelle surtout chez le chiot.
Traitement: aucun de vraiment efficace.
Prévention : Important: la vaccination reste la méthode de choix. Souvent couplée à la maladie de Carré donc même protocole.



* LES TUMEURS MAMMAIRES

Les tumeurs mammaires sont fréquentes chez la chatte et la chienne et représente 25% à 50% des tumeurs dans cette dernière espèce. Il est possible de protéger votre amie notamment par le biais d'une stérilisation précoce.


--Tumeurs mammaires chez la chienne :

Les 5 paires de mamelles que possède votre chienne peuvent être le siège de tumeurs d'aspects et de gravités variables. En effet, s'il peut s'agir d'un simple nodule localisé, un grossissement sévère et irrégulier d'une ou plusieurs mamelles peut aussi apparaître. Du liquide peut de surcroît s'écouler des mamelles suite à la formation de kystes ou d'abcès.


Tumeur maligne ou tumeur bénigne ?

Les tumeurs mammaires peuvent être classées en deux catégories ayant chacune 50% de chances d'apparition: celles qui métastasent (malignes) et celles qui ne métastasent pas (bénignes). La probabilité de tumeur maligne augmente lorsque la chienne vieillit. Une tumeur mammaire maligne ayant un mauvais pronostic, il est important de l'identifier afin de pouvoir adopter une stratégie thérapeutique adaptée. Pour savoir à quelle catégorie appartient une tumeur, il est nécessaire de l'enlever chirurgicalement et la faire analyser. Néanmoins, quelques signes peuvent laisser présager d'une tumeur maligne : il s'agit notamment d'une tumeur à croissance rapide, mal délimitée, changeant d'aspect lorsque la chienne est en chaleur ou encore particulièrement inflammatoire. Les métastases de la tumeur maligne migrent dans les ganglions lymphatiques et continuent leur progression vers les poumons au sein desquels elles peuvent parfois être visualisées sur une radiographie du thorax. D'autres localisations fréquentes des métastases sont le foie, les reins et la peau.

Facteurs favorisants et prévention

Le développement des mamelles est influencé par de nombreuses hormones produites notamment par les ovaires (oestrogènes, progestérone) et l'hypophyse (prolactine). Ces hormones pouvant favoriser l'apparition de tumeurs mammaires, une stérilisation avant l'âge des premières chaleurs se révèle être une prévention très efficace. La lactation nerveuse des chiennes non stérilisées favorise aussi l'apparition de tumeurs à cause de l'accumulation du lait qui se dégrade et distend la mamelle. Enfin, les traitements contraceptifs favorisent le développement de tumeurs mammaires chez les chiennes qui en recoivent de manière relativement fréquente. Le traitement de la tumeur mammaire consiste à enlever les mamelles concernées. Il existe également un médicament, la " cabergoline ", qui empêche l'action de l'hormone prolactine impliquée dans la lactation nerveuse, facilite la chirurgie de tumeurs mammaires et induit la disparition de petits kystes mammaires.


--Et chez la chatte...

Chez la chatte de plus de 7 ans, les tumeurs mammaires sont souvent malignes et demandent un traitement chirurgical. Par contre, chez la jeune chatte de moins de 2 ans (parfois jusqu'à 5 ans), les tumeurs mammaires sont très souvent bénignes et induites par des modifications hormonales chez des chattes ovulant pour la première fois ou lors des premiers traitements contraceptifs. Le traitement consiste à stériliser la chatte ou à contrer l'effet des contraceptifs à l'aide de médicaments. La tumeur régresse en général dès 8 jours après stérilisation.

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LE SOIN DES DENTS

Comme pour les humains, les dents des chiens subissent l'attaque permanente de bactéries qui sont à l'origine de la formation de la plaque dentaire, qui se minéralise pour former du tartre. Ce dernier est responsable de mauvaise haleine, mais peut aussi engendrer différentes maladies.


Le tartre chez le chien n'est pas uniquement un problème esthétique, mais un réel problème de santé.
Tout d'abord, le tartre est le plus souvent responsable de la mauvaise haleine du chien : un chien qui a les dents propres est un compagnon beaucoup plus agréable car moins nauséabond !


Mais surtout, le tartre s'accumule en permanence, et s'insinue sous la gencive. Même s'il ne l'exprime pas votre compagnon souffre forcément lorsque le tartre devient important. En effet l’accumulation de tartre risque à termes de provoquer gingivites, saignements lors de la prise des repas, abcès ou autres infections de la bouche. Les répercussions du tartre sur la dentition de votre chien peuvent être dramatiques. Il n’est pas rare qu’un animal à la dentition très entartrée perde ses dents, ces dernières étant souvent rongées par les caries.


Certains chiens auront besoin d'un détartrage dès l'âge de 1 an (en général les races miniatures), d'autres n'en auront presque jamais besoin (les races géantes).
Le détartrage est une intervention indolore pratiquée par votre vétérinaire : le chien est placé sous légère anesthésie, ceci afin qu'il reste immobile la gueule ouverte pendant la durée de l'intervention. Le tartre est décollé par ultra-sons, comme chez le dentiste (donc sans douleur), puis le vétérinaire applique une pâte pour polir les dents. Le détartrage est un traitement, mais ne constitue pas une prévention du tartre.


COMMENT EVITER LA FORMATION DE TARTRE ?


La solution idéale consiste en un brossage régulier des dents de votre chien dès que toutes ses dents adultes seront sorties. Il faudra habituer le chien à cette manipulation dès son plus jeune âge, sans quoi l’opération risque de se révéler impossible. N’hésitez pas à donner à votre chien des friandises de type os à mâcher ou bâton à croquer qui vont eux aussi favoriser l’élimination de la plaque dentaire.


Enfin, apportez une grande attention au choix de l’alimentation de votre chien, préférez les aliments secs de type croquettes. Il en existe d’ailleurs d’un type spécial dont la forme favorise l’élimination de la plaque dentaire.

Et surtout PARLEZ-EN A VOTRE VETERINAIRE LORS DE VOTRE PROCHAINE VISITE !!!

SANTE ANIMALE
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  • : Ce blog pour montrer combien l'etre "humain" peut etre cruel...et que dans le monde entier la souffrance animale existe vraiment...Il est battu, abandonné , torturé, meme violé par les hommes, et fini souvent par la mort....
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