UNE HISTOIRE EMOUVANTE QUI EST ARRIVEE A NADIA ,UNE INTERNAUTE .
-Samedi 29 juin 2013-
Ce matin, mon mari me téléphone. Sur le parking où il s'est garé, il a
aperçu une masse inhabituelle. Un faon est couché contre la haie, et ne peut se relever.
Un passant appelle un vétérinaire. Celui-ci lui dit de prévenir la police
municipale, seule habilitée à intervenir.
Je monte dans ma voiture et j'arrive aussitôt pour voir ce que je peux
faire. Je m'approche doucement de ce petit être fragile et vulnérable, qui
se laisse caresser et me sent le pied. Au bout de plusieurs minutes, il
tente vainement de se relever, ce qui le fait gémir. Sa patte est repliée
sous son ventre ; on dirait qu'elle est cassée. Des débris de verre jonchent
le sol à côté de lui ; il n'a pas choisi le meilleur endroit pour tomber.
Mon mari m'apporte une bâche de mon coffre, que je glisse sous lui ; il se
laisse faire et se couche sur le côté.
En attendant cette police municipale qui tarde à venir, pour le transporter
chez le vétérinaire, je joins celui qui a été prévenu, pour lui demander de
se déplacer, car le faon souffre et s'affaiblit.
Il me dit qu'il n'en a pas le droit, que la loi lui interdit de soigner des
animaux sauvages, et que la seule chose à faire sera de l'euthanasier. On ne soigne pas un animal sauvage, même si cela est possible, car "cela pourrait conduire à des abus "!!! Seules les Eaux-et-Forêts peuvent s'en occuper, mais c'est le week-end et elles sont fermées.
J'appelle donc ma clinique vétérinaire, en espérant une meilleure réponse.
L'une des secrétaires me confirme qu'aucun vétérinaire du cabinet ne se
déplacera, car la loi l'interdit, et qu'ils seront eux aussi obligés de
l'euthanasier.
Si je l'emmène chez moi, idem, elle dit qu'il risquera de faire des dégâts
s'il va mieux... Devant mon indignation et mon insistance, mais aussi ma
colère, elle me donne le n° de "la faune sauvage."
A ce moment, le camion municipal arrive.
Un homme seul descend. Le faon étant encore vivant, cela lui pose problème, car il craint d'avoir un accident si celui-ci bouge dans son camion. Vu l'état du pauvre petit, je lui dis qu'il ne risque pas grand chose, mais que je peux l'accompagner pour veiller sur le faon, et il me ramènera après. Il refuse, car il n'en a pas le droit. Il téléphone à son patron, pour
qu'éventuellement on lui apporte une cage, et demander ce qu'il doit faire.
De toute façon, je suis décidée à le suivre s'il l'emmène, car je veux
connaitre le diagnostic, et tout faire pour sauver mon protégé. L'homme
continue à parler au téléphone.
Mon mari et moi n'en pouvons plus, car çà fait plus d'une heure que ce
malheureux bébé souffre et que nous attendons. Je tiens sa petite tête dans ma main et je lui parle doucement pour l'apaiser, mais il gémit.
Nous plantons là l'employé municipal, et portons le faon sur la bâche pour
l'installer avec moi à l'arrière de la voiture de mon mari, direction mon
cabinet vétérinaire. Sa tête magnifique sur mes genoux, je sens qu'il me
fait confiance ; c'est très touchant.
La secrétaire vient le chercher avec nous pour le déposer sur la table de
l'un des vétérinaires présents.
Aucune patte n'est cassée, mais les mouvements du faon sont désordonnés, sans doute une hémorragie cérébrale, nous dit-il.
Il a dû heurter une voiture.
Je veux rester pour lui tenir compagnie jusqu'au bout, mais le vétérinaire
refuse. Il m'assure qu'il va d'abord l'endormir avant de l'euthanasier.
Encore une bien triste histoire ! Je suis bouleversée.
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Voilà ! Si vous trouvez un animal sauvage blessé, n'appelez surtout pas un
vétérinaire, qui l'euthanasiera sans le soigner, ni les services municipaux,
qui en feront autant !
Je viens d'appeler "la faune sauvage", seule habilitée à s'en occuper, et
j'ai appris qu'on pouvait transporter un animal blessé à la clinique
vétérinaire de Maisons-Alfort, pour le faire soigner et le remettre ensuite
en liberté, car nous sommes dans la région parisienne ; là ou l'Espace Rambouillet.
Le site est http://uncs.chez.com/
En cas d'urgence, ce n'est pas très pratique, car tout le monde ne pourra
pas ou ne voudra pas aller jusqu'à Maisons-Alfort pour sauver un animal
sauvage, qui risque de beaucoup souffrir et de mourir entre temps.
Les vétérinaires locaux devraient avoir le droit d'intervenir, quittes à
signaler leurs soins à une autorité compétente.
Renseignez-vous cependant à l'avance dans votre région, si cela vous arrive, pour éviter de perdre du temps, et savoir qui contacter, car vous voyez, çà n'arrive pas souvent, mais çà n'arrive pas qu'aux autres !
Le site de l'UFCS ( Union Française des Centres de Sauvetage de la faune sauvage) donne toutes les adresses par région.
LA LOI EST INHUMAINE ! IL FAUT LA CHANGER !
Nadia P
Le petit faon
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