MON CHIEN A ETE ENLEVE PUIS BATTU

Laurent Ravet s’est fait voler son chien pendant une demi-journée. Il l’a retrouvé avec des blessures mystérieuses.

«Je veux témoigner pour que les propriétaires de chiens soient le plus vigilant possible sur leurs animaux. » Laurent Ravet attrape un petit chien et montre la base de la queue. Le poil a été manifestement rasé sur une trentaine de centimètres carrés, la zone présente une plaie. C’est dans cet état que ce Floiracais a récupéré l’animal après une éclipse de quinze heures. « Il a été volé dans mon jardin, assure le maître. Le pire dans l’histoire, c’est que le vétérinaire (1) a établi qu’il avait très certainement subi des décharges électriques. » « J’ai signalé les faits à la SPA et à la police, peut-être s’agit-il d’une affaire de trafic de chiens, je ne sais quoi penser », déclare M. Ravet qui a tellement « peur de représailles » qu’il refuse de divulguer le nom de son fidèle compagnon.


« DES DECHARGES ELECTRIQUES »

Le Floiracais et sa compagne sont des doux dingues de ce jeune chien (18 mois aujourd’hui) qu’ils ont accueilli dans leur pavillon du chemin Richelieu alors qu’il était chiot. « Quand je suis au travail, je le laisse dans le jardin et, jusqu’à mercredi dernier, il n’y avait jamais eu le moindre problème », témoigne-t-il.

Ce soir-là, lui et des amis qui se trouvaient là pour la soirée découvrent que le chien a perdu son harnais. Celui-ci, en fibre Nylon, présente une coupe nette.

Le lendemain, Laurent Ravet découvre au retour de son travail que le chien a disparu. Aucune trace d’effraction. « Il est trop petit pour s’engouffrer dans les vides du portillon et comme ce n’est vraiment pas le genre de chien fugueur j’en déduis qu’une ou des personnes sont passées par-dessus la murette qui sépare de l’habitation voisine actuellement en travaux. »

Toutes les recherches qu’il a menées jusque tard dans la nuit furent vaines. Vendredi première heure, Laurent Ravet alerte la police municipale et la SPA.

Il apprend quelques instants plus tard qu’un chien, dont la description est très semblable du sien, est scotché sur le pas de porte d’une des nouvelles habitations, « à une vingtaine de mètres de chez moi ».

L’animal placé en observation dans une clinique, le vétérinaire aurait relevé « des traces de brûlures provoquées par des décharges électriques ou des piqûres ». « Il a pu être rasé pour rechercher un tatouage ou une puce électronique. »

À notre demande, M. Ravet indique que son chien est porteur de cet appareil et n’a pas alerté le central censé localiser l’animal en cas de disparition.


(1) Le vétérinaire étant en vacances, il n’a pu confirmer les propos que lui prête le propriétaire.

Source : (04.09.2013) Sudouest

Laurent Ravet témoigne sur les violences réelles subies par son chien après une disparition quelque peu mystérieuse. (Photo D. A.)