LE CIMETIERE DES ANIMAUX EST UN FLOP

BRUXELLES :

L’unique cimetière pour animaux de Bruxelles, un terrain situé dans le cimetière d’Ixelles, est loin d’attirer les amateurs.

Pourtant, lors de son inauguration à la mi-décembre 2010, l’ambition était bien là. À l’initiative de la commune d’Ixelles, ce premier cimetière bruxellois destiné à nos amies les bêtes était destiné à accueillir 60 emplacements et une pelouse de dispersion des cendres, le tout sur une superficie de 1.400 m2.

Le projet prévoyait même, en cas de succès, de créer de 140 à 240 emplacements supplémentaires.

Mais après 3 ans d’existence, le succès n’est pas au rendez-vous. Seuls 10 emplacements sur les 60 ont été utilisés pour offrir une dernière demeure à un animal de compagnie.

Pour Debbie Hastat, conservatrice du cimetière d’Ixelles, la raison n’est pas à chercher du côté des tarifs pratiqués, relativement démocratiques (125 € pour 5 ans, 100 € pour les Ixellois).

"Nous sommes à proximité d’un cimetière pour humains. Il est donc interdit d’inhumer des carcasses d’animaux. L’incinération est donc obligatoire. Pourtant, bien souvent, les gens désirent enterrer leur animal comme ils l’ont connu. Nous avons même parfois des demandes spéciales pour que le chien soit enterré dans le caveau familial, mais la loi l’interdit !", explique Debbie Hastat.

Il est également interdit d’enterrer son animal de compagnie dans son jardin. "Mais beaucoup de gens le font", poursuit la conservatrice, qui voit là les raisons du piètre succès du cimetière animalier.

Mais que les familles qui ont acquis une parcelle se rassurent. "Les emplacements créés ne seront pas supprimés. Les concessions peuvent même être prolongées pour une durée de 5 ans. Les 10 familles qui ont une parcelle viennent régulièrement. Ils considèrent leur animal comme un proche. On sent que c’est important pour eux", conclut Debbie Hastat.


Source : (18.09.2013) dhnet.be

Après trois ans, seul un sixième des parcelles a trouvé acquéreur